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PREMIER siècle  ----------->   XX ème siècle


LA RUE FONDAUDEGE
LA FONTAINE D'AUDEGE
LA RUE DU PALAIS GALLIEN
LA RUE DU COLISEE
LA RUE ALBERT BARRAUD
(ancien chemin de la TRESORERIE)

La NECROPOLE DE TERRE NEGRE
La RUE NAUJAC
La RUE PAULIN


LA RUE FONDAUDEGE

iaa1.jpg (51863 octets)..........Ancienne Via Medullica dirigée sud-est nord-ouest, son orientation a déterminé la direction du grand axe du Palais Gallien (actuellement rue du Colisée). Elle partait du Forum (Piliers de Tutelle ?) et cheminait sur le flanc nord-est du plateau St Seurin,(E) en limite des marais de la Garonne.

..........La dénomination de ce chemin aussi appelé "magnus iter" (E),(U) varie selon les époques et les textes : "magna via de Solaco [Soulac] "au Moyen-Age (A. D.33 G 236), elle est aussi "via propre fontem d'Audeuya" et au XVIème siècle "grand chemin par où on va de la Porte St Germain au Boscat" ( A. D.33 G 1218 ).

Illustration AA : Bordeaux en 1843

..........C'était un important axe d'échanges commerciaux entre le Médoc et Bordeaux, par où entrait en particulier le précieux sel (passage attesté par la croix de la Pierre Sallière, sur le lieu du carrefour actuel des rues Paulin et du Temps Passé. ("la crotz de la peyra qui es sobre la camin de Solac" - Texte de 1390 - A. D.33 G 1294)

 

..........A l'Ouest de l'amphithéâtre, cette voie était bordée de tombeaux des riches familles, tandis que les sablières proches de Terre Nègre (dans le périmètre rue Paulin, rue Naujac, rue Mondenard, rue E.Renand et rue de la Franchise) servaient sur un hectare et demi de champ funéraire aux plus humbles, à 500 mètres de la porte ouest des arènes (U).

..........Au bord du "chemin des Arènes" (viam que graditur ad arenas dans le Cartulaire de St Seurin), au niveau de l'actuelle place Ch.Gruet, entre les rues de La Ville De Mirmont (ancienne rue des Tanneries) et l'impasse R.Picquet, jaillissait la source de l'audeyole (la Font d'Audège) [10] donnant l'estey de l'Audège qui s'écoulait dans le marais jusqu'à la Garonne, en longeant le mur d'enceinte de la ville (F).

..........Avant que les tanneurs chassés des bords du Peugue, au centre de la ville, ne s'installent en ces lieux au XVème siècle, des moulins se dressaient sur les bords de la rivière d'Audège depuis le Moyen-Age (indication du cartulaire de St Seurin).

..........Vers 1450 le chemin d'accès aux ruines de l'arène, le "Camin de Soulac", commençait à la porte St Germain de la dernière enceinte fortifiée de la ville en 1302 (F), marquant la limite urbaine, il laissait à gauche l'église St Germain (détruite pendant ce XVème siècle) et un peu plus loin, à droite, le quartier des tanneries, au bord de l'Audeyole. Les environs de la chapelle St Germain constituaient un ensemble de ténements plantés de vignes dont le raisin allait au pressoir des moines de St Seurin, le "treuil", qui accueillait les raisins de la dîme versée au chapitre de la Collégiale.

..........On ignore la date de construction de cette chapelle édifiée sur l'emplacement d'un ancien cimetière gallo-romain qui s'étendait sous l'ancienne gare routière CITRAM remplacée récemment par un ensemble immobilier.

..........En 1733, de la porte St Germain toujours en place part la rue Fondaudège longeant à droite la faïencerie Hustin édifiée en 1714 et à gauche un atelier de raffinement de salpêtre (J) qui alimente la Manufacture Royale des Poudres, sur la commune de Saint-Médard. Le quartier, dénommé vers 1760 "Salpétrière-Palais Gallien", et longtemps déshérité, commence à se transformer.

..........Sous Louis XV l'Intendant Tourny fait tracer des allées plantées d'arbres sur les terrains vagues bordant le Château-trompette, dans l'alignement de la route du Médoc, et construire les "maisons d'un goût gracieux et uniformes" sur le côté Sud-ouest de ces allées (J); un peu plus tard il crée le Jardin public et la place St Germain (actuelle place Tourny) d'où part le chemin des Chartrons (actuel cours de Verdun) qui relie le quartier St Seurin au quartier des Chartrons (L).

..........Le Jardin Royal, "lieu de promenade et de rencontre des négociants", inauguré en 1756, est installé sur les prairies marécageuses de la maison noble de Pradets, asséchées et remblayées en partie avec les déblais provenant du nettoyage du Palais Gallien.

..........Désormais la rue Fondaudège prolonge les allées de Tourny inaugurées en 1749; elle devient "chemin du Médoc" après les ruines de l'amphithéâtre, chemin qui est prolongé jusqu'à Soulac par l'arrêt du Conseil d'Etat du 13 Octobre 1750.

 

 

LA FONTAINE D'AUDEGE

ibb.jpg (33309 octets)..........La nappe phréatique de la tête de la vallée de l'Audeyole (Audège) alimente une source connue dès l'antiquité : c'est l'Odeia des Latins; fut-elle "Divona" adorée comme "génie de la ville" c'est à dire source divine ?

..........L'aspect primitif de cette source demeure inconnu; aucun texte ancien ne l'évoque, mais on peut imaginer l'importance de son rôle lors des spectacles dans les arènes proches qui pouvaient accueillir plus de vingt mille spectateurs …

IllustrationBB: La Font d'Audège. Construction du XIXème, passage Robert Picqué

..........Comme en témoigne un écrit de 1560, la source jaillit en contre-bas et tout près du chemin du Médoc : "Les Jurats font élever une muraille pour protéger la fontaine, pour la séparer d'un grand chemin et éviter la chute de la terre".

 

..........Son eau " très ancienne, belle et abondante,fort excellente" (Chronique de Darnal-1559) va servir pour les tanneurs au XVème siècle et approvisionnera au XVIIème siècle les fontaines sur les "fossats du Chapeau Rouge", par un système de conduits.

..........L'emplacement de la source est visible dans le passage Robert Picqué, entre la rue de La Ville De Mirmont et l'impasse des Tanneries (BB), le corps de la fontaine, dessiné par J.G. Durand architecte de la Ville, et édifié en 1827, comprend une construction dans laquelle se trouve le mécanisme et l'escalier descendant à la nappe d'eau.

..........Au milieu du XIXème siècle les eaux de la Font d'Audège vont alimenter sur la place Fondaudège (actuellement Place Ch.Gruet) la fontaine publique dessinée par L.Garros "pour orner un des plus beaux quartiers de Bordeaux ".

..........En 1871 des travaux amènent directement les eaux de la fontaine d'Audège vers le Jardin Public afin d'alimenter le bassin intérieur.

..........Il ne reste plus que la nymphe de l'édicule de la place Charles Gruet, allégorie de la Font d'Audège, pour rappeler l'importance de la source depuis l'Antiquité dans la vie du quartier du Palais Gallien.

 

 

LA RUE DU PALAIS GALLIEN

..........Ancienne voie romaine, liaison vraisemblable entre les Thermes du mont Judaïque et l'amphithéâtre, son orientation Nord-Sud indique la direction du cardo (E), une partie de cette chaussée antique ayant été mise à jour lors de travaux à l'angle de la rue du Palais Gallien et de la rue Huguerie.

..........Dès 1110 elle est connue sous la dénomination "magnus itinere directe a Sancto Lazaro versus Palais Galiane" (U); la chapelle St Lazare, située approximativement à l'embranchement des rues Judaïque et du Palais Gallien, abritait probablement une recluserie; quelques recluses, peut être pestiférées, y vivaient en cellules.

..........Au Moyen-Age l'importance de cet axe de communication entre la ville et les arènes apparaît dans les textes dès 1356 "magno itinere descente a sancto lazaro versus palatium Gallione".

icc1.jpg (33206 octets)..........Au XVème siècle la rua du Palay Galian, chemin bordé de vignes et de quelques rares maisons, reste toujours dans les textes une "magna rua" qui joint la crotz de Lespina ou crotz de St Seurin - limite de la sauveté de St Seurin en face de l'hôpital de St Ladre - à "l'immense ellipse éventrée" de l'amphithéâtre au milieu des vignes; après avoir traversé les plantiers, le chemin passait à travers les arènes dans lesquelles bien des différents se réglaient en duels …

IllustrationCC: Plan du quartier du Palais Gallien en 1870. A.M.Bx.

..........Au XVIIIème siècle la rue du Palais Gallien sera un moment appelée "rue de la Croix de l'Epine", puis "rue de la Raison" à partir de 1790; le sculpteur Quéva grave en 1792 le nouveau nom de la rue dans la pierre des maisons; cette gravure est encore visible à l'angle de la place Gambetta, au coin de l'impasse Berthus et à l'angle de la rue de Turenne.

..........En 1842-1843 la "Grande rue du Palais Gallien" devient la "Rue du Palais Gallien" et la Municipalité revoie la numérotation des immeubles (CC).

..........Certaines adresses de cette rue évoquent le souvenir de lieux et de personnages qui ont marqué l'histoire de la Cité et de la région :

Entre les numéros 7 et 13 l'ancien séminaire des Ordinands créé en 1636 par un chanoine de St-Seurin et construit sur l'ancien emplacement de l'hôpital St Ladre fondé au XIIIèmesiècle devient à la Révolution le siège de la section Franklin; deux cents riches négociants bordelais prétendus "contre-révolutionnaires" y seront arrêtés par le Comité Révolutionnaire de Surveillance, en Novembre 1793; la guillotine est dressée en permanence non loin de là, sur la place Dauphine rebaptisée place Nationale (actuelle Place Gambetta). Sous Napoléon le bâtiment deviendra Hôtel de la Monnaie en 1801, puis plus tard Hôtel des Postes en 1894.

Plus loin en descendant la rue, l'actuelle école catholique au numéro 45 est installée dans le couvent de Notre Dame crée par Jeanne de Lestonnac, nièce de Michel de Montaigne, fondatrice en 1607 de la Congrégation des Filles de Notre-Dame consacrée à l'éducation des jeunes filles; les cendres de la sainte y reposent depuis 1822. Jeanne de Lestonnac sera canonisée à Rome en 1949 .

Au numéro 112 habitaient les Nayrac, richissimes armateurs bordelais dont les affaires avaient périclité pendant la Révolution ; madame de Nayrac, belle - fille du député Paul Nayrac qui avait annoncé le premier à sa ville la prise de La Bastille en 1789, tenait en ces lieux, sous la Restauration, un salon littéraire célèbre que fréquentaient d'éminents gens de lettres de l'époque : Marceline Desbordes-Valmore, Jacques Arago, frère du physicien et homme politique, Edmond Geraud et Alfred de Vigny, en garnison à Bordeaux en 1823.

L'hôtel particulier du N° 130 a été construit vers 1860 par Léon Lesca, testerin d'origine, devenu entrepreneur de travaux publics (il participe à la construction du port de Boulogne, de celui d'Alger, des quais de Toulouse et de nombreuses lignes de chemin de fer). A partir de 1863 L. Lesca achète au bord du Bassin d'Arcachon la plus grande partie des lots de la presqu'île du Cap Ferret mis en vente par Napoléon III, fait construire une magnifique villa mauresque, le "Palais des Pachas" qui deviendra "la Villa Algérienne" démolie en 1965 pour laisser la place à un ensemble d'appartements. Léon Lesca planta de vigne les dunes des Jacquets, y essaya la culture de l'arachide (le Guide Delmas signale en 1902 que dans la presqu'île du Cap Ferret "l'arachide s'y cultive parmi les pampres de la vigne") et acclimata le mimosa. Il ne reste plus à l'Herbe du domaine Lesca que la curieuse chapelle de la Villa Algérienne, d'inspiration mauresque, sur le clocher de laquelle la croix chrétienne domine le croissant islamique.

C'est au 146 que se trouvait l'emplacement de l'ancienne faïencerie Boyer qui disparaît en 1848 victime de la concurrence des nouvelles faïenceries David Johnston et Vieillard; la faïencerie Boyer avait été un temps aussi célèbre à Bordeaux que la faïencerie Hustin dont la manufacture était située à l'entrée de la rue Fondaudège.

Au 153 on pouvait louer des carrosses pour circuler en ville, au début du XIXème siècle,les transports en commun n'existant pas encore.

A l'extrémité de la rue, dans la maison au N° 173 séjourna en 1824 le patriarche de l'indépendance du Brésil José Bonifacio de Andrada et Silva, savant poète et homme politique.

Deux cafés-bastringues étaient à la mode dans le quartier au début du XIXème siècle: le "Maconnais" au coin de la rue du palais Gallien et de la rue de Turenne, et le "Café des aveugles", rue Planturable (future rue E.Fourcand), près des ruines du Colisée.

 

 

LA RUE DU COLISEE

..........D'orientation parallèle à l'ancienne via medullica, elle fut ouverte en 1793(R) entre les deux portes de l'amphithéâtre, le long du grand axe de l'arène, reliant ainsi la rue du palais Gallien à la rue de la Trésorerie (X),(CC).

..........Dans le dernier quart du XIXème siècle la rue du Colisée contourne par la droite la porte du couchant en suivant l'immeuble de la Société Sainte Cécile ( aujourd'hui I.S.EG.) ; ensuite un chemin traverse le nouveau square créé en 1885, fermé par les grilles dans lesquelles un portail permet le passage du public, de chaque côté du mur actuel (Y).

..........Ce mur fermant l'impasse du Colisée surplombe maintenant les fouilles entreprises de 1953 à 1964 qui ont dégagé le sol de la partie nord-ouest de l'amphithéâtre jusqu'au pied du mur du podium.

..........Au numéro 8 de cette rue la façade d'un atelier d'architecture mérite l'attention des visiteurs du quartier ; sa construction en 1882 sur un des derniers jardins de la rue par l'architecte Jean-Jacques Valleton intègre dans un modernisme rationaliste de larges baies dans un cadre de pierre, de verre, de céramique et de métal; tout en haut, sur la large ouverture vitrée, une frise de céramique rappelle par sa symbolique ( compas, équerre …) la fonction de l'atelier.

..........L'atelier de l'architecte était adossé, côté rue Planturable ( actuellement rue Emile Fourcand) à sa maison d'habitation , au numéro 7. Ici, la façade en solution de continuité avec les autres maisons, est fortement marquée par l'influence de l'art moyenâgeux : une tour crénelée, la colonne volumineuse qui supporte le dais sous lequel une allégorie de l'Architecture fait d'abord penser à une statue de Sainte tenant une église dans sa main gauche.

 

 

LA RUE ALBERT BARRAUD (ancien chemin de la TRESORERIE)

..........C'est au XIIème siècle que se forme le bourg de St Seurin autour de la collégiale, du cimetière (nécropole aussi importante que les Alyscamps d'Arles, disait-on), des maisons des chanoines, de la Prévôté et de la Trésorerie du Chapitre, en un lieu salubre dont l'excellence de l'air et le sol sec sont très recherchés; la Sauveté possède désormais le droit d'asile.

..........Depuis longtemps, la basilique et la nécropole représentaient des lieux de ralliement pour les pèlerins en route vers St Jacques de Compostelle, attirés autant par le secours de la foi que par les légendes attachées à ces lieux : ne disait-on pas que le Christ entouré de sept évêques avait consacré la nécropole de Séverin et que les héros de Roncevaux y reposaient autour de l'olifant de Roland que Charlemagne y avait déposé ?

..........Le chemin de la Texaureria (ou Thesaureria, du nom de la Trésorerie du Chapitre) figure pour la première fois dans un texte de 1354 "camin public qui vay au palais d'una part, lo casau a vinha de ladeita Thesaureria d'autre part" (A. D.33 G 1339); en 1640 il est le "chemin par lequel on va et vient de la Trésorerie au Palien Gallien" (id G 1111) (F).

..........Cette voie a toujours fait la liaison entre le site sacré de St Seurin et les ruines païennes antiques, unissant curieusement deux lieux proches d'où sont nées des légendes.

 

 

La nécropole de TERRE NEGRE à quatre cents mètres au Sud-ouest du Palais Gallien, sur les terres de Naugeac (E).

..........Les fouilles de ce grand cimetière biturige, nécropole anonyme et lieu d'incinération, sur le promontoire de Terre Nègre, ont commencé en 1802 ; des sables noircis par les cendres funéraires on a extrait pendant une vingtaine d'années un très grand nombre de vases, d'urnes, de poteries estampillées, de figurines ( exposés à Bordeaux au Musée d'Aquitaine, Cours Pasteur).

..........Pendant tout le XIXème siècle Terre Nègre a servi de carrière de sable pour les entreprises bordelaises de construction (AA).

 

 

La RUE NAUJAC

..........Du nom ("Naugeac") des terres tenues moyennant redevance à l'ancien chapitre de St Seurin, cette rue fut ouverte à partir de 1780 vers Terre Nègre sur les propriétés du Grand et du Petit Naujac ainsi que sur celle de Madame Duportail pour faciliter les constructions de lotissements liées à la spéculation immobilière; continuée vers le Palais Gallien après la Révolution elle devient axe principal du nouveau quartier qui verra l'ouverture en 1828 de la place de Lerm (ex place Franklin depuis 1791); un marché municipal s'y installera en 1869 (S) .

..........Ce n'est qu'au milieu du XIX° siècle que la rue Naujac atteindra les boulevards en construction.

 

 

La RUE PAULIN

..........Ancien sentier de l'Areney, cette voie permettait la communication entre le lieu dit Capdeville, près de St Seurin et le proche chemin du Médoc (J) ; non loin, l'importante fontaine de Figueyreau, une des plus anciennes fontaines de Bordeaux, était au XVIIème siècle lieu de pélérinage pour le retour de la pluie (on venait en processions depuis la ville y tremper le bâton de St Martial, relique conservée par le chapitre de Saint-Seurin).

..........C'est sur les terrains faisant l'angle de la rue Paulin et de la rue Croix de Seguey que la Municipalité décide à partir de 1857 la construction de "l'usine Paulin", actuellement occupée par la Lyonnaise des Eaux. (la Ville met également également en œuvre la construction d'une église provisoire "sur le terrain dépendant du réservoir Paulin", qui deviendra en 1863 l'église St Ferdinand)

..........Comme la font d'Odeia toute proche un millénaire et demi auparavant, comme la fontaine Figueyreau pour les habitants de St Seurin depuis le Moyen-Age, l'usine Paulin va maintenant distribuer la précieuse eau à la cité ; par un aqueduc de onze kilomètres et demi les sources du Thil, au Taillan-Médoc, remplissent les réservoirs de l'usine ; l'eau est ensuite refoulée vers les châteaux-d'eau de la Ville par des machines à vapeur, parvenant ainsi directement et pour la première fois au rez-de-chaussée des maisons bordelaises, en même temps qu'elle alimente les deux fontaines en fonte de fer des Allées de Tourny.

..........Dans son discours inaugural du 15 Août 1857 le Maire de Bordeaux, Antoine Gautier, célèbre cette arrivée des eaux "comme le point de départ d'une ère d'amélioration et de grandeur de la Cité".

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Plan actuel de Bordeaux

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